
Du lundi 07 février 2010 au vendredi 04 mars 2011
Vernissage le vendredi 18 février à 18 heuresA la maison du Canal
Régie de quartier du 10ème arrondissement de Paris
01 42 01 46 83
http://www.regiedequartier
Morgane Launay est une jeune photographe basée à Paris. Issue du cinéma et de la vidéo, elle se dirige par passion vers le métier de photographe.
Dès le début, elle sintéresse aux hommes et aux femmes qui lentourent, à l'humain et à son identité particulière. Elle fonde sa démarche artistique autour de la notion de témoignage, et de mise en scène, via des portraits d'artistes, d'acteurs, et d'anonymes.
Pour servir son propos, elle propose une esthétique qui fait la part belle aux couleurs et à certains décadrages.Cette exposition présente deux séries de photos, « My New York, portrait dune ville » et « Silhouette », qui nous incite, à travers le regard de lartiste, à déambuler dans les villes dici et dailleurs.
« My New York, portraits d'une ville » est un reportage photographique qui retranscrit, à travers le portrait de quelques habitants, une vision de leur ville, morcelée mais pleine de sens. Loin des clichés touristiques, la ville, cette gigantesque usine a rêves, devient humaine, personnelle et tout simplement belle. Qu'il s'agisse d'une forêt dans le Bronx ou d'un loft de Manhattan, chaque témoignage est unique, magique. Morgane Launay, la photographe, a en cela le talent de saisir l'émotion qui se dégage de ces lieux lorsque l'interviewé livre sa vision de la ville. En mots comme en images: une explosion cosmopolite de saveurs.
Le trailer: http://www.youtube.com/wat
« Silhouette » propose une vision contemplative de paysages du monde. En effet, que ce soit sur la célèbre Grand place de Bruxelles ou dans un théâtre abandonné en Angleterre, ce sont des bouts de cette planète, habités par les anonymes qui y vivent. Ces images représentent des moments de calme, où à l'heure d'internet, tout circule à grande vitesse.
Ces portraits sans objet, ces silhouettes, nont jamais de noms sinon celui de la ville qu'il représente. Lhumain, à la manière
dune empreinte délimite une appartenance au lieu, impalpable et fantomatique et vient renforcer l'esthétique que crée le vide autour de lui.